Association Familiale Laïque des Locataires du 64

conseil départemental des associations familiales laïques (CDAFAL)

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Fiches pratiques : social / solidarités

Refuser la misère

Malgré les aides apportées durant la crise sanitaire, la pauvreté et la précarité persistent en France. Dix millions de personnes sont sous le seuil de 1 102 € par mois pour une personne seule, dont 2,8 M. d’enfants et 2 M de travailleurs. Il n’existe pas de politique forte pour lutter contre la misère et bien des dispositifs devraient s’améliorer.

            Les préjugés à l’égard des personnes en situation de pauvreté n’ont pas disparu.

            L’accès aux droits est bien difficile pour certains et nécessite information et accompagnement dans le respect de la dignité de la personne.

            Le système des aides sociales est trop complexe. Ne faudrait-il pas plutôt par « une solidarité à la source » verser automatiquement les aides sociales sur le compte des bénéficiaires sans qu'ils aient à en faire la demande ? Cette simplification permettrait de réduire le nombre de ceux qui échappent à certaines aides par ignorance ou négligence,

            La mise en place d’un Revenu Social Garanti, étudié au CNAFAL depuis 30 ans, popularisé par un candidat aux élections présidentielles et expérimenté dans quelques départements s’impose de plus en plus. Attribué notamment dès 18 ans, il permettrait aux jeunes un accès aux mêmes droits et aux mêmes aides que les plus de 25 ans.

Nous demandons une grande loi de programmation de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, portant sur les questions liées au logement, à la santé, à l’emploi, l’éducation, la formation, l’accès aux loisirs et à la culture… dans les meilleurs délais. Les inégalités ne reculent pas et un service public unifié de l’insertion devra voir le jour.

Tous les ans, le 17 octobre, c’est la journée internationale du refus de la misère. Qu’elle débouche sur du concret, les enjeux sont vitaux.

Il faut voisiner !

Selon une étude de l’Institut National d’Études Démographiques du mois de mars, les Français se portent plutôt bien avec leurs voisins. Ils sont en général très attachés aux bonnes relations. La crise ne semble pas avoir trop impacté les échanges. Par contre,  ils sont très inégalitaires selon le milieu social et le territoire, mais ce n’est pas la crise du Covid qui les a perturbés davantage. 
L’étude montre que, depuis plus de 30 ans, les visites et les échanges concernent trois français sur quatre et les pratiques semblent stables. 
Les plus portés sur l’entraide sont les 30/44 ans, familles avec enfants, propriétaires ou résidant depuis plus de dix ans dans le même quartier. Ceux qui le sont moins sont les 18/29 ans, les personnes seules, les locataires et les nouveaux venus. Les natifs sont autant concernés que les immigrés. Voisinent le plus, les personnes diplômées, les habitants des quartiers « bourgeois » ou des communes rurales.

Au début de la pandémie, les aides aux personnes âgées se sont multipliées : faire les courses, prendre des nouvelles, conduire à des rendez-vous… de nombreux bénévoles dont beaucoup de jeunes se sont investis. 
Mais, les applaudissements ont cessé, des associations s’essoufflent, les volontaires fatiguent. Paradoxalement, n'allons-nous pas vers une « fracture générationnelle » ? Certaines personnes âgées se sentent mises en accusation par des jeunes à la recherche de bouc-émissaire. A l’inverse certains aînés se plaignent du laxisme des plus jeunes et du non-respect des gestes barrières. 

Ne nous faudrait-il pas voisiner davantage par solidarité ?

juillet 2021

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