- Le bénévolat
- La carte mobilité
- Des aides à l'autonomie
- Refuser la misère
- Il faut voisiner !
Un tiers des bénévoles en France a plus de 65 ans. Au-delà de l'utilité sociale qui n'est pas à démontrer, l'implication associative permet également de "bien vieillir" au niveau physique et psychologique en sortant de chez soi, en rencontrant d'autres personnes, en menant des projets, etc.
Si l'aventure vous tente, au-delà des associations locales (dont nous !!!) à proximité de chez vous, il existe des sites qui peuvent vous guider tels que :
jeveuxaider.gouv.fr / tousbenevoles.org.
La carte mobilité inclusion (CMI) donne des avantages aux personnes âgées et aux personnes handicapées, notamment pour faciliter leurs déplacements. Il existe trois CMI différentes :
Elle permet de se garer gratuitement et sans limitation de durée sur les places ouvertes au public, que l'on soit le possesseur de la carte ou le chauffeur de celui-ci. Dans certaines communes, la durée de stationnement peut être limitée par la mairie mais ne peut pas être inférieure à 12 heures.
Elle permet à son détenteur et à la personne qui l'accompagne d'accéder aux places assises réservées dans les transports en commun, dans les salles d'attente et dans les établissements et manifestations accueillant du public. Elle permet aussi d'éviter les files d'attente.
Elle offre les mêmes droits que la CMI priorité et peut, en plus, donner droit à des avantages fiscaux (demi-parts fiscales sous condition, par exemple) ou des réductions dans certains transports (SNCF, RATP ou Air France). Elle peut comporter une mention "besoin d'accompagnement" ou "cécité".
Si vous remplissez les conditions d'attribution d'une des CMI, le dossier et à déposer auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de votre département.
La loi d'adaptation de la société au vieillissement (2015) a permis d'améliorer la politique de maintien à domicile.
L'allocation personnalisée d'autonomie à domicile
L'APA permet de financer une partie des dépenses nécessaires au maintien à domicile. Pour l'obtenir, il faut être âgé de plus de 60 ans et être rattaché, du fait de la dépendance, à l'un des groupes 1 à 4 de la grille officielle de référence Automomie gérontologie et groupes iso-ressources (Aggir).
Cette grille permet d'évaluer les degrés de dépendance, classés en 6 groupes (GIR) auxquels correspond un niveau de besoins d'aides pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne. Seuls les GIR 1 à 4 ouvrent droit à l'APA.
En 2023, les plafonds mensuels de l'APA sont pour :
GIR 1 : 1 914,04 € / GIR 2 : 1 547,93 € / GIR 3 : 1 118,61 € / GIR 4 : 746,54 €
Droit au répit du proche aidant :
Le proche aidant est défini par la loi. Son rôle est reconnu tout comme son droit au répit. Il peut être activé quand le plafond d'aide APA de la personne aidée est atteint. Dans la limite de 540,23 € par an, il finance, pour la personne aidée, un accueil de jour ou de nuit, un hébergement temporaire en établissement ou en accueil familial, ou un relais à domicile.
En cas d'hospitalisation d'un aidant, une aide ponctuelle peut être accordée à la personne aidée. Son montant atteint jusqu'à 1 073,30€ au-delà des plafonds de l'APA;
Malgré les aides apportées durant la crise sanitaire, la pauvreté et la précarité persistent en France. Dix millions de personnes sont sous le seuil de 1 102 € par mois pour une personne seule, dont 2,8 M. d’enfants et 2 M de travailleurs. Il n’existe pas de politique forte pour lutter contre la misère et bien des dispositifs devraient s’améliorer.
Les préjugés à l’égard des personnes en situation de pauvreté n’ont pas disparu.
L’accès aux droits est bien difficile pour certains et nécessite information et accompagnement dans le respect de la dignité de la personne.
Le système des aides sociales est trop complexe. Ne faudrait-il pas plutôt par « une solidarité à la source » verser automatiquement les aides sociales sur le compte des bénéficiaires sans qu'ils aient à en faire la demande ? Cette simplification permettrait de réduire le nombre de ceux qui échappent à certaines aides par ignorance ou négligence,
La mise en place d’un Revenu Social Garanti, étudié au CNAFAL depuis 30 ans, popularisé par un candidat aux élections présidentielles et expérimenté dans quelques départements s’impose de plus en plus. Attribué notamment dès 18 ans, il permettrait aux jeunes un accès aux mêmes droits et aux mêmes aides que les plus de 25 ans.
Nous demandons une grande loi de programmation de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, portant sur les questions liées au logement, à la santé, à l’emploi, l’éducation, la formation, l’accès aux loisirs et à la culture… dans les meilleurs délais. Les inégalités ne reculent pas et un service public unifié de l’insertion devra voir le jour.
Tous les ans, le 17 octobre, c’est la journée internationale du refus de la misère. Qu’elle débouche sur du concret, les enjeux sont vitaux.
Selon une étude de l’Institut National d’Études Démographiques du mois de mars, les Français se portent plutôt bien avec leurs voisins. Ils sont en général très attachés aux bonnes relations. La crise ne semble pas avoir trop impacté les échanges. Par contre, ils sont très inégalitaires selon le milieu social et le territoire, mais ce n’est pas la crise du Covid qui les a perturbés davantage.
L’étude montre que, depuis plus de 30 ans, les visites et les échanges concernent trois français sur quatre et les pratiques semblent stables.
Les plus portés sur l’entraide sont les 30/44 ans, familles avec enfants, propriétaires ou résidant depuis plus de dix ans dans le même quartier. Ceux qui le sont moins sont les 18/29 ans, les personnes seules, les locataires et les nouveaux venus. Les natifs sont autant concernés que les immigrés. Voisinent le plus, les personnes diplômées, les habitants des quartiers « bourgeois » ou des communes rurales.
Au début de la pandémie, les aides aux personnes âgées se sont multipliées : faire les courses, prendre des nouvelles, conduire à des rendez-vous… de nombreux bénévoles dont beaucoup de jeunes se sont investis.
Mais, les applaudissements ont cessé, des associations s’essoufflent, les volontaires fatiguent. Paradoxalement, n'allons-nous pas vers une « fracture générationnelle » ? Certaines personnes âgées se sentent mises en accusation par des jeunes à la recherche de bouc-émissaire. A l’inverse certains aînés se plaignent du laxisme des plus jeunes et du non-respect des gestes barrières.
Ne nous faudrait-il pas voisiner davantage par solidarité ?
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